Informations
La commune de Fourmagnac (46100) s’étend sur 3,78 km² et compte 169 habitants depuis le dernier recensement de la population. L’altitude moyenne est de 240 m.
Entouré par les communes de Fons, Camburat et Cardaillac, Fourmagnac est situé à 7 km au nord-ouest de Figeac la plus grande ville des environs.
Le principal cours d’eau qui traverse la commune est le Drauzou, qui a pour affluent au lieu-dit L’Orlie le ruisseau de Pont de Mol. Les autres cours d’eau sont les ruisseaux de Murat et de la Dournelle.
Le maire de Fourmagnac se nomme Monsieur Alain DANIERE (mandat 2020-2026).
La commune de Fourmagnac fait partie de la Communauté de communes Grand-Figeac – Haut-Ségala – Balaguier d’Olt.
La commune est proche du parc naturel régional des Causses du Quercy.
Pour toutes vos démarches administratives, vous pouvez vous rendre à la mairie de Fourmagnac située place Bernard d’Espagnat aux horaires d’ouverture indiqués sur cette page (cliquez sur le lien). Vous pouvez aussi contacter la mairie par téléphone ou par courrier électronique.
Fourmagnac fait partie de la Communauté de communes du Grand-Figeac, Canton : Figeac-1, Arrondissement : Figeac, Circonscription : 2ème
La commune en images
La commune en chiffres
Aux origines de Fourmagnac
On dispose de peu d’éléments sur l’histoire de Fourmagnac car très peu d’études ont été consacrées à notre commune.
Antiquité
Aucune trace n’a été retrouvée d’une occupation pendant cette période.
Moyen Âge
Il semble que Fourmagnac ait été, pendant toute la durée du Moyen Âge, dans la mouvance des seigneurs de Cardaillac, qui dominaient à l’époque l’histoire politique de la région figeacoise. Un document de la fin du XIIIe siècle précise ainsi que vingt paroisses, dont celle de Fourmagnac, faisaient partie de la juridiction des seigneurs de Cardaillac.
Quant aux seigneurs directs de Fourmagnac avant la fin du XIIIe siècle et jusqu’au XIVe et XVe siècle, il s’agissait de la famille de Gascq, installée à Mialet (aujourd’hui sur la commune de Saint-Bressou). Un des membres de la famille, Pierre de Gascq, accorda l’autorisation aux habitants du mas de Lourliguié (aujourd’hui L’Orlie ?) de construire un four. Il faut d’ailleurs noter que certains étymologistes ont avancé que le nom de Fourmagnac serait dérivé du latin Furnum Magnum signifiant « grand four ».
L’existence d’un moulin installé à cette époque sur le Drauzou tend à prouver qu’il y avait une production agricole.
Au XVe siècle, la localité a droit à l’appellation castrum, probablement de façon temporaire pour une mise en défense pendant les troubles de cette période. Toutefois aucune trace de fortifications n’a été retrouvée.
Le seul vestige médiéval est l’église romane Saint-Pierre.
Du XVIe au XVIIIe siècle
Au XVIe siècle, les seigneurs de Fons (les Prud’homme) possédaient des biens à Fourmagnac, et au XVIIe et XVIIIe siècles on voit réapparaître explicitement un seigneur de Fourmagnac : François Dumont, conseiller du roi, mort en 1644. Il était seigneur de Plaisance, du nom du domaine et du château qu’il possédait à Fourmagnac, château probablement construit au XVIIe siècle. Son arrière petit-fils, Jean-Baptiste Dumont (1672-1742) fut d’ailleurs le premier à porter le titre de seigneur de Plaisance et Fourmagnac.
Ce château fut détruit à la fin de l’année 1791, au moment des troubles révolutionnaires, et ce n’est qu’au cours du XIXe siècle qu’une autre bâtisse fut érigée, probablement plus modeste que la première.
Quoi qu’il en soit, il semble qu’aucun des seigneurs de Fourmagnac n’y a jamais eu sa résidence principale, ce qui explique vraisemblablement que la paroisse ne s’est pas développée autour d’un château ou d’une résidence seigneuriale comme c’est le cas dans de nombreuses localités. Seules quelques maisons se sont agglomérées à l’église paroissiale.
D’ailleurs, au XVIIIe siècle un nom tout simple était donné à Fourmagnac : le Mas de l’église, appellation qui confirme la taille réduite du village.